Ce qui reste fondamental, c’est ce qui fonctionne pour vous !
Étant donné que vous avez pris conscience de vos transes automatiques et journalières (voir les exercices du chapitre Hypnose), vous avez la possibilité de les utiliser pour parfaire vos expériences à la demande. Un sportif peut utiliser les transes liées à son activité physique, un chauffeur routier peut utiliser l’absorption de sa conduite pour entrer sous hypnose plus facilement, etc.
Plus vous pratiquez l’auto-hypnose et plus vous savez exactement ce qui est bon pour vous : quel canal sensoriel utiliser en priorité, quelles sensations corporelles rechercher, quels types d’approfondissement effectuer, quelles pensées privilégier, quelles dissociations vivre etc.
Avec l’expérience, c’est même la vitesse d’induction qui devient meilleure, votre cerveau comprend là où vous voulez aller et il a appris à le faire de mieux en mieux. Vous devenez de plus en plus confiant face à cet état d’hypnose que vous ne connaissiez pas jadis mais que vous maîtrisez désormais, il devient plaisant d’y aller, d’y voyager…
Pas besoin de faire de la thérapie, vivre une transe de quelques minutes avec une intention de recharger vos batteries peut suffire ! D’ailleurs, comme nous allons le voir dans le paragraphe suivant, il y a mille raisons pour lesquelles vous pouvez choisir de pratiquer l’auto-hypnose quand l’occasion se présente !
Rappelons-nous que l’intention est importante : c’est parce que nous voulons quelque chose que nous lui offrons la possibilité d’apparaître et d’être vécu, plus nous sommes précis et plus nous savons où aller.
La lecture des articles sur l’hypnose, l’inconscient et les canaux sensoriels est conseillée pour aborder la pratique de l’auto-hypnose. En effet, il est important de comprendre à quoi ressemble cet état de conscience modifiée, de savoir repérer ses manifestations quotidiennes, de définir les “ingrédients” qui le rendent possible et enfin de comprendre à quel point nos sens (Vakog) ont une importance dans ce processus interne. Armé de toutes ces connaissances, il devient facile pour vous de pratiquer en toute autonomie !
Exemple d’un déroulé de séance
Les grandes étapes
Tout ce qui précède est une trame, elle reste un exemple qui mérite d’être compris mais surtout vécu, je vous propose un résumé plus condensé :
Option possible : avant de fermer les yeux, on peut fixer un point et laisser la fatigue oculaire apparaître petit à petit. Cette technique s’appelle la vision périphérique car elle vous permet de voir ce qui vous entoure sans quitter ce point fixe. Cela s’appuie sur votre canal visuel et a comme avantage de couper les pensées automatiques. Quand c’est le bon moment, les yeux se ferment et l’expérience continue.
L’important dans tout cela
Ce qui reste fondamental, c’est ce qui fonctionne pour vous !
Étant donné que vous avez pris conscience de vos transes automatiques et journalières (voir les exercices du chapitre Hypnose), vous avez la possibilité de les utiliser pour parfaire vos expériences à la demande. Un sportif peut utiliser les transes liées à son activité physique, un chauffeur routier peut utiliser l’absorption de sa conduite pour entrer sous hypnose plus facilement, etc.
Plus vous pratiquez l’auto-hypnose et plus vous savez exactement ce qui est bon pour vous : quel canal sensoriel utiliser en priorité, quelles sensations corporelles rechercher, quels types d’approfondissement effectuer, quelles pensées privilégier, quelles dissociations vivre etc.
Avec l’expérience, c’est même la vitesse d’induction qui devient meilleure, votre cerveau comprend là où vous voulez aller et il a appris à le faire de mieux en mieux. Vous devenez de plus en plus confiant face à cet état d’hypnose que vous ne connaissiez pas jadis mais que vous maîtrisez désormais, il devient plaisant d’y aller, d’y voyager…
Pas besoin de faire de la thérapie, vivre une transe de quelques minutes avec une intention de recharger vos batteries peut suffire ! D’ailleurs, comme nous allons le voir dans le paragraphe suivant, il y a mille raisons pour lesquelles vous pouvez choisir de pratiquer l’auto-hypnose quand l’occasion se présente !
Rappelons-nous que l’intention est importante : c’est parce que nous voulons quelque chose que nous lui offrons la possibilité d’apparaître et d’être vécu, plus nous sommes précis et plus nous savons où aller.
En transe, et après ?
Je tente une réponse simple : “Bah après, faites ce qui est bon pour vous !”
Un praticien en hypnose a une idée derrière la tête car il sait que grâce à la transe de son client, ce dernier a la possibilité de vivre une expérience utile pour lui et sa problématique. Ceci dit, il sait qu’il doit s’adapter à ce qui se passe, c’est à travers des échanges verbaux qu’il peut conduire finement sa séance. Exemple d’accompagnements : anesthésie, régression en âge, futurisation, association et dissociation, visualisation de situations ou de gestes précis, voyages métaphoriques etc.
Théoriquement, tout ce qui est vécu avec l’aide d’un praticien peut l’être en auto-hypnose. La seule limite à cela serait la méconnaissance de la technique pour mener l’expérience soi-même. Par ailleurs, être accompagné permet bien souvent d’aller là où votre inconscient n’aurait pas forcément envie d’aller par lui-même…
Pour en revenir à une pratique autonome, voici des exemples d’expériences qui peuvent être vécues :
Ces exemples semblent donner des recettes, mais il est important de comprendre que l’expérience hypnotique gagne à être personnalisée et adaptée en fonction du chemin parcouru par l’inconscient du sujet. Il est impossible de savoir de quelle manière la séance va se dérouler. C’est pourquoi un praticien doit garder un dialogue avec son client pendant la phase hypnotique pour savoir où il en est, de même qu’en auto-hypnose le sujet doit être attentif à ce qui se passe pour lui.
Les signes de transe
Comment savoir si j’ai bien été sous hypnose ? Voici une question fréquente !
Il y a des signes visibles : des mouvements involontaires du corps (les doigts, les jambes, la tête qui peut pencher…), des déglutissements plus présents que d’habitude, une sensation d’être coupé de l’entourage, d’entendre mais de ne pas avoir envie d’écouter. L’imagination est plus efficace, on peut se demander comment on fait pour être autant impliqué par une scène qui se joue à l’intérieur. On remarque des distorsions du temps également, cette sensation de ne pas avoir vu passer l’heure de transe.
Et puis, même si nous parlons de profondeurs de transes, il est communément accepté que ce critère n’est pas un gage de réussite de l’expérience : beaucoup de thérapeutes se contentent d’états d’hypnose très légers et des résultats remarquables sont perçus par leurs clients.